Des théories encore...Mais intéressant malgré tout?

Prothèses mammaires, prothèses capillaires, soutiens-gorges adaptés, etc...

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Nicole M-F
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Des théories encore...Mais intéressant malgré tout?

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Selon l'HAS:
Prévention et cancer

Les aliments, le tabagisme, ou même les déodorants sont souvent suspectés d'être à l'origine du cancer du sein. Pour lutter contre les idées reçues, la Haute autorité de la Santé lève le voile sur les vrais facteurs de risque liés à cette maladie.
Les facteurs de risques liés au cancer du sein ne sont pas forcément ceuux que l'on croit. Une étude menée par la Haute autorité de santé (HAS) et publiée ce lundi 19 mai fait le tri entre les idées fausses et les vrais facteurs qui peuvent nécessiter un dépistage particulier pour les femmes.

Plusieurs niveaux ont été listés pour classer 69 facteurs de risques présumés : les faux facteurs de risque, les facteurs dont les données scientifiques ne sont pas suffisamment fiables, et les facteurs associés à une augmentation modeste ou modérée du risque.

1. Café, cigarette, prothèses... : les idées fausses ont la vie dure

Les fumeuses et les adeptes du café peuvent être rassurés, la HAS a écarté le tabagisme et le café des facteurs de risque. C'est aussi le cas pour les prothèses mammaires et pour la consommation d'aliments ou de boissons comme le thé, la tomate ou le pamplemousse, qui n'influent en rien sur le risque de développement du cancer.

2. Déodorant, soutien gorge, travail de nuit... : on ne sait pas
Aucune donnée scientifique fiable n'a encore prouvé leur dangerosité. Mais aucune n'a prouvé leur inocuité : le port du soutien-gorge, l'utilisation des déodorants contenant des sels d'aluminium, ou le travail de nuit. De même, on ne sait pas si la taille des seins ou la densité mammaire élevée après la ménopause peuvent être un facteur de risque. Ils ne font d'ailleurs pas l'objet d'un dépistage préventif et spécifique selon la classification de la HAS.

3. Les facteurs qui peuvent augmenter modérément les risques

La consommation de viandes grasses et d'alcool, l'obésité ou le diabète de type 2 sont des facteurs de risque, selon la HAS mais indirectement liés au développement de la maladie. C'est aussi le cas pour les femmes n'ayant pas mené de grossesse à terme, ou concernées par une grossesse tardive. La prise de contraception hormonale ou d'un traitement hormonal substitutif n'aurait également qu'une influence mineure.

4. Les sept facteurs de risque nécessitant un dépistage spécifique
Les facteurs de risque liés à une augmentation majeure du risque de cancer du sein les plus connus sont l'âge et les mutations génétiques. Mais la HAS attire l'attention sur sept autres facteurs plus méconnus. Les antécédents personnels de cancer du sein ou d'irradiation thoracique en cas de maladie de Hodgkin sont concernés, tout comme les antécédents familiaux. Enfin, les proliférations anormales de cellules du sein, comme l'hyperplasie canalaire atypique l'hyperplasie lobulaire atypique ou le carcinome lobulaire in situ, sont à surveiller.
Nicole M-F

"Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l'entraide et la solidarité visant à un but commun : l'épanouissement de chacun dans le respect des différences.(Fr. Dolto)"

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